jeudi 25 octobre 2012

Tour du monde de la Relation client 2012

Entreprises exportatrices, connaissez-vous les spécificités culturelles des pays que vous ciblez ? Avez-vous correctement appréhendé les attentes de vos clients étrangers ?

Quelles que soient vos réponses, je vous propose de découvrir la synthèse du Tour du monde de la Relation client 2012 organisé par Ubifrance avec le Hub de la Poste.

C'est en français, et c'est ici.

Enjoy !

;)

MGC

jeudi 20 septembre 2012

Mentions légales : encore trop d’oublis



Huit ans après le vote de la Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 dite pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN), beaucoup de sites omettent encore de faire figurer sur leurs pages les mentions légales requises par le texte en ces termes :

III.-1. Les personnes dont l'activité est d'éditer un service de communication au public en ligne mettent à disposition du public, dans un standard ouvert :

a) S'il s'agit de personnes physiques, leurs nom, prénoms, domicile et numéro de téléphone et, si elles sont assujetties aux formalités d'inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, le numéro de leur inscription ;

b) S'il s'agit de personnes morales, leur dénomination ou leur raison sociale et leur siège social, leur numéro de téléphone et, s'il s'agit d'entreprises assujetties aux formalités d'inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, le numéro de leur inscription, leur capital social, l'adresse de leur siège social ;

c) Le nom du directeur ou du codirecteur de la publication et, le cas échéant, celui du responsable de la rédaction au sens de l'article 93-2 de la loi n° 82-652 du 29 juillet 1982 précitée ;

d) Le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse et le numéro de téléphone du prestataire mentionné au 2 du I (1).

2. Les personnes éditant à titre non professionnel un service de communication au public en ligne peuvent ne tenir à la disposition du public, pour préserver leur anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse du prestataire mentionné au 2 du I, sous réserve de lui avoir communiqué les éléments d'identification personnelle prévus au 1.

La lecture du texte permet de rappeler que tous les sites sont soumis à ces obligations, y compris les sites non professionnels.

A quoi servent ces mentions légales ? Elles jouent un triple rôle d’information, de responsabilisation, et de preuve : en facilitant l'identification de la personne à l’origine du contenu d’un site, elles permettent aux internautes de savoir auprès de qui exercer un droit de réponse, signaler un contenu illicite, une atteinte aux droits de propriété intellectuelle ou autre.

A noter que des informations additionnelles peuvent être requises par d'autres textes selon le type de site, ou le professionnel qui l'édite : les avocats devront mentionner leur barreau d'appartenance, les sites collectant des données devront satisfaire aux exigences de la CNIL (2), les sites marchands devront également faire figurer un numéro de téléphone et une adresse électronique (3)

L'accès à ces informations se doit d'être facile, direct et permanent.

L'absence, le caractère incomplet ou erroné de ces mentions, peut avoir des conséquences pénales fixées à un an d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende pour une personne physique, ou 375 000 euros d’amende pour une personne morale (dont le dirigeant peut se voir condamner à une interdiction d’exercice professionnel de cinq ans).

La jurisprudence a également rappelé récemment que le contenu des informations légales, fut-il erroné, fait foi, en condamnant le directeur général de l'hébergeur d'un site d'information dont le nom apparaissait, par erreur, en qualité de "directeur de la publication" sur ledit site (4).
 Et vous, y avez-vous pensé ?

;)

MGC


(1) i.e. l'hébergeur
(2) La CNIL met d'ailleurs à la disposition des internautes un certain nombre d'exemples de mentions à faire figurer sur leur site
(3) Sans préjudice des mentions requises par le Code de la Consommation et/ou le Code du Commerce

vendredi 14 septembre 2012

Les entreprises dévoilent leurs espaces de travail


C'est la "tendance du mois" détectée par le Hub de la Poste.

Toboggans chez Lego et Microsoft, ambiance typiquement british et cosy chez Google à Londres, convivialité et ambiance start-up chez ING Direct ou Pinterest : découvrez quelques sièges sociaux où l'aménagement intérieur tend à refléter les valeurs de la marque, à destination des employés comme des investisseurs.



C'est en français et c'est par là.

Enjoy !

;)

MGC

lundi 16 juillet 2012

Infographies en folie

Elles sont partout !

Qui aujourd'hui peut échapper à ces nouveaux schémas informatifs, nouvelles versions des vieux graphiques ennuyeux et confus ?
Car l'infographie ("information par le graphisme"), parfois appelée datavision ("visualisation de données"), se veut claire, vivante, attrayante et pratique, pour nous permettre d'appréhender d'un seul coup d'oeil toutes les données importantes liées à un thème ou un sujet précis.

Petit tour d'horizon de ce qui se fait notamment :

Consommation et marketing : le Hub de la Poste propose régulièrement des datavisions sur ces thèmes afin de décrypter les dernières tendances et les habitudes des consommateurs. Nous avions déjà parlé ici de leur infographie consacrée au "Temps des Consommateurs", je vous invite à découvrir celle consacrée aux "Tablonautes français et leurs usages". Mais l'infographie peut aussi tout vous dire du e-commerce, du marketing viral ou mobile...

Politique et vie sociale : L'élection présidentielle et la campagne qui l'a précédée, sans oublier les législatives, ont généré de nombreux exemples d'infographies, de la plus simple à la plus compliquée, en passant par une véritable "guerre des bilans" que se sont livrés les deux partis principaux.

Medias et réseaux sociaux : vous voulez analyser le succès de Facebook, Twitter ou Pinterest ? L'infographie est là ! Idem pour mesurer leurs usages pour le BtoB pour mieux déterminer leur influence sur les habitudes des consommateurs...

Internet et nouvelles extensions : la publication de la liste des dossiers déposés dans le cadre des nouvelles extensions a donné lieu à une infographie abondante et variée sur l'analyse des chiffres révélés par l'ICANN le 13 juin. Mes préférées sont ici et .

Tous les domaines sont aujourd'hui concernés par cette folie des infographies, et de nombreux sites mettent à la disposition des internautes des outils pour les assister dans la création de leurs schémas illustrés, voire même de leur CV, outils qui peuvent bien sûr prendre la forme d'une... infographie !

Et vous, qu'en pensez-vous ? Trouvez-vous les infographies utiles ou trop envahissantes ?
:)
MGC

mardi 10 juillet 2012

Merci pour l'invitation !

Pour ceux qui n'auraient pas pris connaissance des origines de ce blog, tout a commencé avec un article de Steve Baird publié sur l'excellent DuetsBlog.
Chez DuetsBlog, on a tout compris sur l'importance de la collaboration entre le marketing et la loi, entre les créatifs et les juristes, chose encore trop rare et pourtant essentielle pour optimiser la gestion, la protection et la valorisation des actifs immatériels.
Je suis donc à la fois très honorée et très fière d'avoir été invitée à participer à ce fabuleux blog, avec un article sur les récents développements jurisprudentiels en matière de dégénérescence de marque.
C'est en anglais bien sûr, et c'est ici.
Enjoy !
;)
MGC
PS : la publication de cet article n'aurait pas été possible sans l'aide précieuse de Matthias Delobel et Joye Lore-Lawson, que je remercie vivement.

mercredi 13 juin 2012

La liste des nouvelles extensions révélée par l'ICANN

C'est du 12 janvier au 30 mai 2012 que le dépôt des dossiers de candidature pour les nouvelles extensions internet était possible auprès de l'ICANN.

Aujourd'hui 13 juin 2012, la liste des projets déposés a été révélée.

Y figurent notamment :
- des TLD de Marques ou Corporates : .ABC ; .MAIF ; .FEDEX ; .AUDI ; .CADILLAC ...
- des TLD régionaux ou de villes : .ALSACE ; .QUEBEC ; .ROMA ; .AFRICA ; .BERLIN ; .PARIS ...
- des TLD communautaires : .CATHOLIC ; .HALAL ; .ONG ; .ISLAM ...
- ou encore des TLD génériques pour lesquels plusieurs requérants sont en compétition : .HOTEL ; .GAY ; .PIZZA ; .CLOUD ; .MOBILE ...

A noter que certaines demandes ont été déposées en alphabets non latins (IDN).

Pour voir la liste complète, rendez-vous sur le site de l'ICANN.
Enjoy !
;)
MGC

jeudi 24 mai 2012

Quand l'attrait de la contrefaçon devient un argument de vente

A l'heure où la contrefaçon, sur internet notamment, fait l'objet de la signature de chartes entre les plateformes de commerce électroniques et entreprises titulaires de droits, la nouvelle baseline de la marque sensee surfe sur l'argument prix des produits contrefaits pour proposer des "solaires de marque au prix des contrefaçons".




Qu'en pensez-vous ?
;)
MGC

jeudi 17 mai 2012

Boutiques physiques vs e-commerce : la complémentarité se confirme

C'est ce qui ressort de deux analyses dont le sujet est a priori différent, mais dont la conclusion est similaire.

D'un côté, l'étude ViaVoice pour EquipMag sur "La place des nouveaux outils de communication dans l'acte d'achat" réalisée en avril conclut :
"la complémentarité magasin physique et e-commerce est une réalité, les consommateurs semblent prêts pour le commerce multi-canal".

De l'autre, les "pure players" qui se lancent dans l'ouverture de boutiques physiques avec la finalité, non pas "d’opposer le commerce classique au commerce en ligne, mais bien de jouer à fond la complémentarité (et l’intégration) entre ces deux canaux de ventes" selon l'analyse de WebMarketing&Com.
 
Ainsi, plus il est connecté, plus le consommateur semble apte à moduler son comportement en fonction de ses attentes, préférant une boutique physique lorsqu'il veut voir et toucher les produits, mais n'hésitant plus par ailleurs à utiliser toutes les ressources des nouveaux outils de communication pour optimiser son acte d'achat.
 
:)
 
MGC

vendredi 30 mars 2012

Propriété Intellectuelle et intimidation : les Trademark Bullies

Article précédemment publié sur le Petit Musée des Marques.


Lorsque le titulaire d'un droit de propriété intellectuelle cherche à outrepasser le champ de la protection octroyé par son titre.

Bien souvent, les titres de propriété intellectuelle permettent de protéger un signe (ou une invention) dont la conception, la protection et/ou la promotion ont nécessité d'importants investissements, de temps et d'argent. Une fois la protection accordée par un titre, son propriétaire entend donc le protéger bec et ongles contres d'éventuels concurrents ou contrefacteurs.
Mais certains titulaires tentent d'outrepasser le champ de la protection que leur octroie le droit en intimidant ceux qu'ils considèrent comme une menace pour la sauvegarde de leurs intérêts.
Si le droit des brevets est aujourd'hui confronté au phénomène des Patent Trolls, le droit des marques est quant à lui entâché du comportement de ceux que l'on nomme les Trademark Bullies.

Là où le Patent Troll fait un usage certes agressif mais par ailleurs légal du monopole d'exploitation conféré par son titre, le trademark bully cherche par tout moyen à faire cesser immédiatement un agissement qu'il considère comme portant atteinte à sa Marque, même si cet agissement n'est pas contrefaisant au regard de la loi.
Par l'envoi de mises en demeure, au ton souvent menaçant, le trademark bully utilise l'intimidation pour dépasser le cadre légal de la protection. La pratique a d'ailleurs fait l'objet d'une étude du USPTO menée auprès de titulaires de Marques, d'avocats et de professionnels.

Récemment, la réaction offensive et offensée de Louis Vuitton à l'égard de l'affiche du symposium organisé par la faculté de droit de l'Université de Pennsylvanie (voir ci-contre) a largement été commentée outre atlantique.

S'il est parfois difficile de discerner la frontière entre plainte légitime et intimidation, celle-ci semble largement franchie dans le cas qui oppose la société Summit Entertainment à l'artiste Kelly Howlett.

Cette dernière propose à la vente plusieurs de ses œuvres sur le site zazzle.com, et notamment ce portrait :

Jusqu'à ce jour où le site l'informe que cette réalisation a été retirée sur demande d'un titulaire de droits de propriété intellectuelle invoquant des faits de contrefaçon.

Renseignements pris auprès du site, l'auteur de l'œuvre apprend que la demande de retrait émane en fait de la société Summit Entertainment, détentrice des droits sur la saga cinématographique TWILIGHT.

Vous cherchez le rapport entre l'œuvre de Kelly Howlett et la saga TWILIGHT ?

Le seul point commun trouvé par l'artiste est la date de création de son dessin : le 20 novembre 2009 (11.20.09), qui est également la date de sortie du volet NEW MOON de la saga TWILIGHT, et qu'elle avait mentionné dans la description de l'œuvre en vente.
L'auteur souligne que cette demande est selon elle probablement basée sur une recherche automatisée de termes relatifs à la saga et auxquels Summit Entertainment réagit sans vérification préalable.
C'est d'autant plus probable que, après une brève recherche sur les bases de l'USPTO et de l'OMPI, aucune marque ne semble enregistrée en relation avec cette date par Summit Entertainment. Même si cela avait été le cas, et en dehors de toute considération liée à la validité d'un tel enregistrement, il aurait été fort peu probable qu'un risque de confusion et une atteinte soient avérés et permettent la suppression de l'œuvre, qui a depuis été remise en ligne.

Cet exemple récent souligne bien à quel point les mécanismes de protection des droits de propriété intellectuelle sur internet génèrent parfois une forme de paranoïa chez les hébergeurs de contenu : désireux de ne pas voir leur responsabilité engagée s'ils ne réagissent pas assez promptement à une notification de retrait de contenu illicite, ils sont parfois prêts, comme en l'espèce, à procéder au retrait sans autre forme de procès.

Les titulaires de Marques sont quant à eux pris entre deux feux, soucieux de protéger leurs intérêts et faire valoir leurs droits, tout en respectant les limites que la législation et la jurisprudence leur imposent.

Mais les instruments juridiques ne sont pas les seuls outils dont ils disposent pour défendre leurs titres, et certains devraient y réfléchir à deux fois avant de se muer en tyrans, au risque de voir leur image de Marque sérieusement dégradée par le buzz négatif (voir l'effet Streisand) qu'engendre inévitablement ce type de comportement considéré comme abusif.

:)

MGC


Pour aller plus loin :

- l'excellent DuetsBlog a consacré plusieurs articles au phénomène des trademark bullies (en anglais)
- voir l'interview et l'étude de Cédric Manara  (professeur à l'EDHEC Business School et membre du LegalEDHEC Research Center ) et Christophe Roquilly (professeur et directeur du LegalEDHEC Research Center) sur le "Le risque d’érosion du capital-marque sur les médias sociaux : efficacité et limites des instruments juridiques" publiée dans la revue Recherche et Applications en Marketing (2011, volume 26, n° 3, pages 93 à 116).
- commentaires de Michael Atkins et Daniel Corbett sur les résultats de l'étude du USPTO consacrée aux trademark bullies.

vendredi 23 mars 2012

Quelques LEGO, un peu d'imagination et... le tour est joué

C'est en quelque sorte le message qu'a voulu faire passer l'agence Jung von Matt avec cette géniale campagne print pour LEGO. Les reconnaissez-vous ?


Les Simpson


Astérix et Obélix


Donald et ses neveux


Les Daltons et Lucky Luke


Les Schtroumpfs


Les Tortues Ninja


South Park


Bert et Ernie de Sesame Street

:)
MGC

lundi 27 février 2012

Dossier spécial "Le Temps des Consommateurs" - le Hub la Poste

Vous rêvez de savoir comment se décompose la journée des consommateurs ? Combien de temps passent-ils à faire leurs courses ? Que feraient-il si les journées étaient plus longues ? Alors ne manquez pas le dossier spécial consacré au Temps des Consommateurs sur le Hub La Poste





Extrait :

"Les consommateurs français à l’heure du changement

Quelles sont les nouvelles manières de consommer des Français ? La télévision reste-t-elle leur passe-temps favori ? Internet est-il devenu le média numéro 1 ? Quel temps consacrent-ils à leurs loisirs ? A faire leurs courses ?

Découvrez les réponses à ces questions et à bien d’autres sur le temps des Français grâce à notre étonnante datavision, une synthèse ludique et utile issue de multiples études. Les professionnels du marketing y trouveront des clés de compréhension pour mieux rentabiliser le temps libre des consommateurs.
"

Pour accéder directement à la synthèse visuelle datavision

Enjoy !

;)

MGC


mardi 21 février 2012